Quelle est la vie derrière les façades ?
La vie derrière les façades est-elle différente de la réalité ?
La réalité est-elle vraiment ce que nous croyons ?
Ce que nous croyons ne serait-il pas qu’apparence ?
L’apparence est-elle un jeu de rôle ?
Ce rôle est-il tenu dans la rue ?
La rue est-elle la scène de théâtre de la vie ?
La vie que nous menons pourrait-elle être une double vie ?
Cette double vie superpose-t-elle celle que nous voulons bien montrer et celle que nous cachons aux yeux de tous ?
Acceptons-nous la vie que nous cachons ?
Acceptons-nous la vie que nous avons ?
La vie que nous avons est-elle faite d’idéaux ?
Atteignions nous ces idéaux qu’en apparence ?
L’apparence que nous exposons aux autres est-elle la vie que nous rêvons d’avoir ?
Les autres voient-ils seulement nos apparences ou voient ils plus loin que ce que nous voulons bien montrer ?
Les autres sont-ils dupes ?
En dupant les autres, nous voilons nous la face ?
En nous voilant la face, voulons nous être aveugles aux erreurs de nos vies ?
Tout le monde n’a t-il pas fait d'erreurs à un moment ou à un autre ?
Une vie avec des erreurs n’est-elle pas plus exaltante et stimulante qu’une vie à l’abri de tout vice ?
Si une vie à l’abri de tout vice n’est pas idéale, pourquoi nous montrerions nous pas alors notre véritable vie, notre véritable identité ?
Notre véritable identité ne devrait-elle pas être assumée et revendiquée ?
L’assumer et la revendiquer ne permettrait-elle pas de s’ouvrir plus aux autres?
Le temps passé à entretenir ces apparences ne devrait-il pas être réinvesti dans notre vraie vie, celle derrière les façades ?
Devrions-nous faire tomber les façades?

Apparence, subst. fém.

Aspect sensible de quelque chose, en ce qu’il s’oppose à son essence ou à sa substance
(Paul Foulquié et Raymond Saint-Jean, Dictionnaire de la langue philosophique, 1962)